Réunion du groupe Agriculture du lundi 19 novembre 2013
Etaient présents : Martin / Jean / Jean-Marc / Brice / Pierre / Fabien / Lilly / Thierry / Alain / Olivier / Philippe / Agnès / Fabienne Excusés : Caroline / Marie / Guillaume
Synthèse des diverses interrogationsLes habitants de la vallée ne connaissent pas forcément les agriculteurs de la vallée et leur métier. Les agriculteurs sont souvent très seuls sur leur ferme. Comment permettre un rapprochement entre les agriculteurs et les habitants de la vallée ?
Deux Propositions :
-
1. Organiser des portes-ouvertes à la ferme :
– En proposant des ateliers pratiques chez les agriculteurs : ex. fauchage du foin à la faux…(Afin que la démarche soit volontaire et qu’il y ait un réel engagement de la part de ceux qui souhaitent participer à ces ateliers, demander une inscription au préalable.)- Un pique-nique ou un repas durant lequel seraient proposés les produits de la ferme.
-
2. Permettre aux agriculteurs d’accueillir les personnes désireuses de venir les aider pour certaines tâches saisonnières.
– Comment VMT peut s’impliquer dans la démarche ?Cela suppose d’aménager les statuts de l’association et d’étendre l’assurance afin de pouvoir permettre le travail bénévole chez les agriculteurs : ex. tout membre de VMT pourrait aller donner un coup de main bénévolement à un agriculteur partenaire.=> A vérifier pour l’aspect assurance. – Quels engagements de la part des agriculteurs ?Quelle est la limite entre un réseau d’aide à la ferme et du travail « au noir ». Nécessité de définir avec les agriculteurs une charte éthique pour éviter toute dérive. L’idée est de permettre aux agriculteurs de bénéficier d’un réseau d’aide ponctuel rendu nécessaire soit par une urgence lié à un impératif météo ou à des tâches nécessitant un grand nombre de personnes. Il convient également de ne pas oublier la démarche pédagogique qui consisterait à permettre à chacun d’entre nous de découvrir le métier d’agriculteur dans toute sa diversité mais également aussi de nous reconnecter à la nature ou comme Pierre Rabhi se plait à le dire « faire son retour à la terre ».=> voir comment fait Franz Baumann dans sa Ferme des Pensées Sauvages à Linthal lors de ces journées de nettoyage de printemps ouvertes à tous.
Les habitants de la vallée ne connaissent pas forcément les agriculteurs qui ont un label Bio ou ont une démarche raisonnée et les produits qu’ils proposent.
Proposition : Etablir une liste de produits que nos agriculteurs proposent.
Questions : Quels agriculteurs ? Tous ? Ceux qui ont un label Bio ?? Faut-il les sélectionner ? Selon quels critères ?
Premier élément de réponse : la démarche doit être volontaire de la part des agriculteurs. C’est à eux de nous proposer leurs produits ainsi que de se présenter et expliciter leur démarche.
Reste à définir : nos attentes à leur égard pour ne pas être un simple intermédiaire ou une passerelle commerciale et afin d’être en accord avec l’esprit de la transition.
Autres points abordés :– La forêt progresse de plus en plus et les paysages se ferment.Le défrichage permettrait de se réapproprier une partie de ces paysages voire d’étendre les surfaces exploitables pour les agriculteurs, notamment aux abords des villages. Toutefois cela demande la mise en œuvre de beaucoup de moyens tant pour le déboisement que pour l’entretien. Il ne s’agit pas non plus d’avoir la nostalgie des paysages de 1800.=> trouver des volontaires qui recenseraient les parcelles à défricher avec leurs propriétaires (très morcelées).=> organiser des après-midi défrichage.- Cultiver l’esprit de fraternité qui existait autrefois mais sans vouloir revenir en arrière.- Voir si le principe d’une AMAP serait adapté.- Recréer un troupeau de chèvres intercommunal, ou via le Parc ou… appartenant à VMT => s’appuyer forcément sur un agriculteur installé qui suit le troupeau même si celui-ci pourrait être gardé par des bénévoles.- Les agriculteurs qui souhaitent aujourd’hui s’installer sont confrontés à la difficulté de trouver des terrains exploitables.- Il est clair que les riverains n’ont plus envie d’avoir une ferme tout près de chez eux à cause des nuisances.- Autre question importante à traiter : il n’y a pas dans la vallée d’exploitant maraîcher ni de production de céréales.
Réunion du groupe Agriculturedu lundi 19 novembre 2013
Etaient présents : Martin / Jean / Jean-Marc / Brice / Pierre / Fabien / Lilly / Thierry / Alain / Olivier / Philippe / Agnès / FabienneExcusés : Caroline / Marie / GuillaumeSynthèse des diverses interrogationsLes habitants de la vallée ne connaissent pas forcément les agriculteurs de la vallée et leur métier. Les agriculteurs sont souvent très seuls sur leur ferme. Comment permettre un rapprochement entre les agriculteurs et les habitants de la vallée ? Deux Propositions :
-
1. Organiser des portes-ouvertes à la ferme :
– En proposant des ateliers pratiques chez les agriculteurs : ex. fauchage du foin à la faux…(Afin que la démarche soit volontaire et qu’il y ait un réel engagement de la part de ceux qui souhaitent participer à ces ateliers, demander une inscription au préalable.)- Un pique-nique ou un repas durant lequel seraient proposés les produits de la ferme.
-
2. Permettre aux agriculteurs d’accueillir les personnes désireuses de venir les aider pour certaines tâches saisonnières.
– Comment VMT peut s’impliquer dans la démarche ?Cela suppose d’aménager les statuts de l’association et d’étendre l’assurance afin de pouvoir permettre le travail bénévole chez les agriculteurs : ex. tout membre de VMT pourrait aller donner un coup de main bénévolement à un agriculteur partenaire.=> A vérifier pour l’aspect assurance. – Quels engagements de la part des agriculteurs ?Quelle est la limite entre un réseau d’aide à la ferme et du travail « au noir ». Nécessité de définir avec les agriculteurs une charte éthique pour éviter toute dérive. L’idée est de permettre aux agriculteurs de bénéficier d’un réseau d’aide ponctuel rendu nécessaire soit par une urgence lié à un impératif météo ou à des tâches nécessitant un grand nombre de personnes. Il convient également de ne pas oublier la démarche pédagogique qui consisterait à permettre à chacun d’entre nous de découvrir le métier d’agriculteur dans toute sa diversité mais également aussi de nous reconnecter à la nature ou comme Pierre Rabhi se plait à le dire « faire son retour à la terre ».=> voir comment fait Franz Baumann dans sa Ferme des Pensées Sauvages à Linthal lors de ces journées de nettoyage de printemps ouvertes à tous.Les habitants de la vallée ne connaissent pas forcément les agriculteurs qui ont un label Bio ou ont une démarche raisonnée et les produits qu’ils proposent.Proposition : Etablir une liste de produits que nos agriculteurs proposent.Questions : Quels agriculteurs ? Tous ? Ceux qui ont un label Bio ?? Faut-il les sélectionner ? Selon quels critères ?Premier élément de réponse : la démarche doit être volontaire de la part des agriculteurs. C’est à eux de nous proposer leurs produits ainsi que de se présenter et expliciter leur démarche.Reste à définir : nos attentes à leur égard pour ne pas être un simple intermédiaire ou une passerelle commerciale et afin d’être en accord avec l’esprit de la transition.Autres points abordés :– La forêt progresse de plus en plus et les paysages se ferment.Le défrichage permettrait de se réapproprier une partie de ces paysages voire d’étendre les surfaces exploitables pour les agriculteurs, notamment aux abords des villages. Toutefois cela demande la mise en œuvre de beaucoup de moyens tant pour le déboisement que pour l’entretien. Il ne s’agit pas non plus d’avoir la nostalgie des paysages de 1800.=> trouver des volontaires qui recenseraient les parcelles à défricher avec leurs propriétaires (très morcelées).=> organiser des après-midi défrichage.- Cultiver l’esprit de fraternité qui existait autrefois mais sans vouloir revenir en arrière.- Voir si le principe d’une AMAP serait adapté.- Recréer un troupeau de chèvres intercommunal, ou via le Parc ou… appartenant à VMT => s’appuyer forcément sur un agriculteur installé qui suit le troupeau même si celui-ci pourrait être gardé par des bénévoles.- Les agriculteurs qui souhaitent aujourd’hui s’installer sont confrontés à la difficulté de trouver des terrains exploitables.- Il est clair que les riverains n’ont plus envie d’avoir une ferme tout près de chez eux à cause des nuisances.- Autre question importante à traiter : il n’y a pas dans la vallée d’exploitant maraîcher ni de production de céréales.